Retour au cinéma pour Emmanuelle Devos avec Les Parfums, de Grégory Magne qui sort le 1 juillet. Un registre léger pour la comédienne.

Les Parfums est une chronique qui se joue sur la solidarité malgré les différences sociales. Le pitch ? Anne Walberg est une célébrité dans le monde du parfum. Elle crée des fragrances et vend son « flair » à des sociétés en tout genre. Elle vit en diva, égoïste, au tempérament bien trempé. Guillaume est son nouveau chauffeur et le seul qui n’a pas peur de lui tenir tête. Sans doute la raison pour laquelle elle ne le renvoie pas.

Après un film plus grinçant sur la vie d’artiste, L’Air de rien, Grégory Magne n’a pas voulu faire un film de chercheur sur le parfum, mais signer une histoire humaine. Pour autant, il s’est entouré de spécialistes pour être le plus juste possible sur un secteur où les femmes sont très peu nombreuses. Il raconte : « Il fallait être réaliste et précis dans la terminologie comme dans la manière de le jouer. Une fois le film écrit, je l’ai donc fait lire à plusieurs nez qui m’ont apporté des précisions. Jean Jacques, parfumeur maison de la maison Parfums Caron, m’a notamment été très précieux. Le fait est que cette profession est passionnante. On ne compte que quelques centaines de nez au monde, dont beaucoup ont été formés et travaillent en France. Même si ça évolue, il y a assez peu de femmes. L’une d’elle a plus spécialement conseillé Emmanuelle, Christine Nagel, le nez d’Hermès. ».

Retrouvant Grégory Montel, déjà présent dans L’Air de rien, le cinéaste a offert à Emmanuelle Devos un rôle plus léger qui change des registres habituels qui lui sont confiés. Au Journal du dimanche, l’actrice de 56 ans confie : « Je suis étonnée de voir comment les rôles suivent nos cheminements personnels. Au moment où j’ai envie d’explorer une autre partie de moi, on m’offre des films où il faut faire preuve de plus de drôlerie : je me suis beaucoup amusée à jouer la mère un peu fofolle de Vincent Lacoste dans Mes jours de gloire (2019), et j’ai trouvé irrésistible cette parfumeuse pète-sec qui a un vrai problème avec le monde qui l’entoure. »

L’actrice a repris le chemin des plateaux. Après avoir tourné dans quelques scènes de On est fait pour s’entendre, de Pascal Elbé – elle joue sa sœur dans l’histoire – elle sera en Touraine, à la mi-août, pour tourner une minisérie pour Arte, Les Herbes folles, de Jérôme Bonnell, une histoire de disparitions dans une petite ville. S’il y sera sans doute de flair, ce sera dans un tout autre registre…