
Coup de projecteur sur le palmarès 2020 du Festival du film de Cabourg, placé, comme il se doit, sous le signe du romantisme.
Présidé par Benoît Magimel, le jury a décerné les deux prix suivants :
Grand Prix : À l’abordage, de Guillaume Brac (déjà salué au Champs-Élysées Film Festival).
L’histoire (photo ci-dessus) ? Paris, un soir au mois d’août. Un garçon rencontre une fille. Ils ont le même âge, mais n’appartiennent pas au même monde. Félix travaille, Alma part en vacances le lendemain. Qu’à cela ne tienne. Félix décide de rejoindre Alma à l’autre bout de la France. Par surprise. Il embarque son ami Chérif, parce qu’à deux c’est plus drôle. Et comme ils n’ont pas de voiture, ils font le voyage avec Edouard. Evidemment, rien ne se passe comme prévu. Peut-il en être autrement quand on prend ses rêves pour la réalité ?
Mention spéciale : Balloon, de Pema Tseden (sortie : 18 novembre 2020)
Au cœur des étendues tibétaines, Drolkar et son mari élèvent des brebis, tout en veillant sur leurs trois fils. En réaction à la politique de l’enfant unique imposée par Pékin, elle s’initie en secret à la contraception, pratique taboue dans cette communauté traditionnelle. La maigre réserve de préservatifs qu’elle se procure au compte-gouttes devient alors son bien le plus précieux.
De son côté, le comité des Swann d’or qui réunit des professionnels du cinéma a , entre autres, décerné les trophées suivants :
Meilleure réalisation : Nicolas Bedos pour La Belle Époque
Meilleur film : Robert Guédiguian pour Gloria Mundi
Meilleure actrice : Chiara Mastroianni dans Chambre 213
Meilleur comédien : Lambert Wilson dans De Gaulle.
Révélation masculine : Benjamin Voisin dans Un vrai bonhomme
Révélation féminine : Luàna Bajrami dans Portrait de la jeune fille en feu
