Suite de Bad Boys (1995) et Bad Boys II (2003), Bad Boys For Life, sur les écrans le 22 janvier, s’inscrit dans la bonne mécanique américaine : tirer la ficelle d’une histoire à succès le plus longtemps possible.

Bad Boys For Life, s’inscrit dans la lignée des deux premiers films à succès, signés Michael Bay et qui fait une courte apparition dans le nouvel opus, réalisé par le duo de réalisateurs belges, Adil Et Arbi et Billal Fallah (Gangsta). L’histoire de ce troisième volet tient en quelques mots : Mike Lowrey et Marcus Burnett se retrouvent pour résoudre une ultime affaire… Et c’est parti pour un récit riche en poursuites, fusillades et explosions en tout genre.

Le fil directeur pour le duo de réalisateurs, ce fut de jouer avec deux acteurs qui ont pris de la bouteille et ont, tous les deux, dépassé le cap de la cinquantaine. Ils disent : « Bien sûr ce sont toujours des durs à cuire, et ils feront toujours leur maximum pour mener à bien leur mission. Dans le même temps, nous avons voulu explorer les deux manières différentes dont nos deux héros abordent le fait de vieillir. Mike veut frapper encore plus fort alors que Marcus aimerait glisser lentement vers la retraite. Pour lui, il est temps de raccrocher et en tant que grand père il a l’intention de se reposer pour le reste de sa vie. »

Avec une telle histoire, le spectateur sait ce à quoi il peut s’attendre et la complicité entre Martin Lawrence et Will Smith perdure dans une histoire jouant sur la nostalgie des années 90. Pour Jerry Bruckheimer, un des rois du cinéma d’action, faire des suites à ce type de films est tout à fait logique. Au Journal du dimanche, il dit en toute franchise : « Le public est attaché à ses héros, j’accède à sa demande. Une franchise est un moyen efficace pour préserver l’attention. Car il n’y a pas que le cinéma : les jux vidéo, les évènements sportifs et les séries grignotent des parts du gâteau. La concurrence est rude, il faut se démarquer, faire du bruit et fidéliser les spectateurs. »

Reste à savoir si le bruit fait autour de ce film va résonner longtemps.