
Champagne pour Annie Silverstein lors de la 45è édition du Festival du cinéma américain de Deauville où son dernier film, Bull, a fait un tabac, toutes catégories confondues.
Premier long métrage de la réalisatrice Annie Silverstein, Bull n’est pas passé inaperçu sur les planches de Deauville où quatorze films étaient en compétition : outre le Grand Prix, cette comédie dramatique a remporté le Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation 2019 et le prix de la Critique. Bull est l’histoire d’une adolescente de 14 ans, Kris, délinquante, qui est obligée de prêter main-forte à une vieille star du rodéo. Un homme qui va va lui transmettre sa passion de la monte de taureaux à cru. Présidente du jury Révélation, Anna Mouglalis a salué « un film politique sans jamais être dogmatique ». Sans offrir encore une bande-annonce, le film était présenté lors du dernier Festival de Cannes dans la sélection Un Certain Regard. Magnéto.
Autres récompenses à Deauville :
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- Prix du Jury ex-æquo : The Climb de Michael Angelo Covino ou L’histoire d’amitié entre deux hommes qui s’étale sur plusieurs années.
- Et le sombre The Lighthouse de Robert Eggers (en salle le 18 décembre). Dans une ile lointaine et mystérieuse de Nouvelle Angleterre à la fin du XIXe siècle, il met en scène une » histoire hypnotique et hallucinatoire » de deux gardiens de phare.
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- Prix spécial du 45ème festival : Swallow de Carlo Mirabelle-Davis. C’est l’histoire d’une jeune femme mariée à un homme incarnant la réussite sociale mais qui est atteinte d’un syndrome la poussant à manger des objets.
- Prix du public : The Peanut Butter Falcon de Tyler Nilson et Michael Schwartz. Premier film conçu pour un acteur trisomique, celui-ci raconte l’histoire d’un jeune trisomique qui a fui la maison de retraite où il était retenu alors qu’il n’a que 22 ans.
- Prix d’Ornano-Valenti : Les Misérables, de Ladj Ly (ce prix visant l’exportation américaine d’un film français)
