Midsommar, c’est une histoire de crise de couple sur fond de vacances pas comme les autres. Le pitch ? Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu’une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé.
Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante… Après Hérédité, en 2018, qui avait séduit les amateurs de genre, le réalisateur Ari Aster confirme son goût pour le cinéma d’horreur et les atmosphères pesantes.

Pour souligner cette ambiance, il a fait appel, côté musique originale, à Bobby Krlic, producteur d’électro anglais : un compositeur né en 1985 et qui s’est fait une image de marque des instrumentations sombres et mélancoliques.

Mêlant envolées électroniques et plages orchestrales puissantes, à travers des morceaux aux titres évocateurs – Murder (Mystery), Chorus of Sirens, A Language of Sex, entre autres… –  Bobby Krlic a habillé de ses compositions l’univers menaçant que le réalisateur installe progressivement dans les paysages scandinaves baignés de soleil. Rien que l’ouverture de la BO, Prophecy avec ses choeurs de chérubins et ses sons de harpe donne une idée de l’esprit de ces compositions.

(*) Disque Milan Music