ANNABELLE – LA MAISON DU MAL, de Gary Dauberman – 1h46
Avec Vera Farmiga, Mckenna Grace, Patrick Wilson, Madison Iseman
Sortie : mercredi 10 juillet 2019
Mon avis : 2 sur 5
Le pitch ?
Déterminés à mettre Annabelle hors d’état de nuire, les démonologues Ed et Lorraine Warren enferment la poupée démoniaque dans leur « pièce des souvenirs », en prenant soin de la placer derrière une vitre sacrée et de solliciter la bénédiction d’un prêtre. Mais Annabelle réveille les
esprits maléfiques qui l’entourent et qui s’intéressent désormais à de nouvelles victimes potentielles : Judy, la fille des Warren âgée de 10 ans, et ses amis. Une nouvelle nuit d’horreur se prépare…
Et alors ?
Pour son passage à la réalisation, Gary Dauberman était un candidat naturel, car scénariste familier de l’horreur car il a écrit le scénario de La Nonne et celui de la saga Anabelle. « C’était une évolution naturelle et ça me semblait être le bon moment pour sauter le pas » souligne le réalisateur.
Dans ce troisième volet, on retrouve tous les ingrédients qui ont marqué la saga : le cabinet des objets maléfiques; la poupée qu’il ne faut pas faire sortir de sa vitrine fermée… Et le réalisateur joue habilement du décor, cette maison isolée la nuit et cette « pièce des souvenirs » aux objets maléfiques dont la plupart ont été dénichés par la chef-décoratrice Jennifer Spence à Los Angeles chez des brocanteurs et sur des marchés aux puces, :la télévision, la machine à écrire et le singe-jouet qui joue de l’accordéon.
Très bien joué par les trois actrices principales, ce nouveau volet offre l’originalité de focaliser l’attention sur les relations des époux Warren avec leur fille, Judy, campée par Mckenna Grace, déjà vue dans Captain Marvel et dans les séries Netflix, comme Les Nouvelles Aventures de Sabrina. Elle raconte : J’ai appris que j’avais le rôle pendant un entrainement de pom-pom girls et j’ai dû m’asseoir pendant toute une minute. Je savais que ce ne serait pas facile parce qu’il allait falloir beaucoup hurler et pleurer… pendant tout le film, en fait. Mais j’étais super heureuse ! »
Si l’humour apporte une touche amusante à ce volet – avec la présence de l’adolescent qui drague l’amie de Judy par exemple et se retrouve face à de sacrés pèlerins – le film fait parfois réagir, mais le suspense n’est pas toujours au rendez-vous et certaines scènes, notamment dans la pièce des souvenirs, sont redondantes. Bref, un film d’horreur de facture assez classique mais qui manque de vraies surprises même si la scène avec les cadavres portant des pièces sur les yeux comme dans la tradition égyptienne ne manque pas de piquant…
