Créés en 1951, les Prix Jean Vigo distinguent l’indépendance d’esprit, la qualité et l’originalité des cinéastes de court et long métrages. Le Prix Jean Vigo tient avant tout à remarquer un auteur d’avenir, mais sans pour autant négliger les grands « anciens ». La preuve cette année avec Alain Cavalier.
« Filmeur libre, que l’étrange voyage loin des studios a mené au
plus près de l’humain. » ; c’est ainsi que jury du prix Jean Vigo a salué Alain Cavalier : né en 1931, le cinéaste a reçu mercredi soir un Vigo d’honneur. Il vient justement couronner la carrière d’un artiste qui a toujours filmé loin des sentiers battus. Son dernier film, Être vivant et le savoir, actuellement en salles, est une approche très humaine et originale de la question de l’euthanasie.
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l faudra attendre le 28 août pour découvrir le nouveau film de Stéphane Batut dont le nouveau film Vif-Argent, une fable poétique sur la mort a remporté le prix Jean Vigo du long métrage : il raconte les errances d’un jeune homme, Juste, dans les rues de Paris à la recherche de personne qu’il est le seul à voir… Il recueille leur souvenir avant de les aider à passer dans l’autre monde. Une étrange histoire très bien jouée par Timothée Robart et Judith Chemla.
Enfin, le prix du court métrage a été décerné à Claude Schmiz pour son film Braquer Poitiers. L’histoire ? ¨Plus pieds nickelés que bandits, Francis et Thomas prennent en otage Wilfrid, propriétaire d’un service de carwash, qui ne lui rapporte que quelques poignées d’euros quotidiennes. Bizarrement, celui-ci se montre ravi de cette compagnie qui vient égayer sa vie solitaire…
