Cap sur la Croisette
Si le film ne sort au cinéma que le 18 septembre, Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma entre dans la compétition ce jour. Avec, au générique, Adèle Haenel, Noémie Merlant.
Portrait de la jeune fille en feu nous fait faire un saut dans le temps. Nous sommes en 1770. Marianne (Noémie Merlant) est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme(Adèles Haenel) qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde. Dans Télérama, Adèle Haenel raconte : « C’est un personnage qui a vécu jusque-là sous la contrainte. Et qui restera empêché tout sa vie, parce que c’est une femme. Mais le temps d’une bulle enchantée, elle va vivre quelque chose d’extraordinaire. »
Céline Sciamma avait déjà présenté son premier long métrage, Naissance des pieuvres, dans la sélection Un certain regard et son troisième film, Bande de filles, avait fait l’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs en 2014. Quant à Adèle Haenel, ce Festival est un peu le sien. Outre ce film en compétition, elle figure aussi dans Le Daim, une comédie déjantée de Quentin Dupieux – où le héros (joué par Jean Dujardin) et son blouson 100 % daim « ont un projet« – dans la Quinzaine des réalisateurs (le film sort le 19 juin). Et elle est encore au générique d’un premier long-métrage, Les héros ne meurent jamais, à la Semaine de la critique.
