Selon le dernier rapport du Centre national du cinéma et de l’image animée (le CNC), le cinéma français est en bonne forme. La preuve en quelques chiffres.
« Le cinéma français est un modèle en Europe, unique par sa diversité, ses succès et son ouverture au monde », a constaté Frédérique Bredin en guise de présentation du bilan annuel 2018 du CNC. Dans le bilan 2018, on remarque :
-la solide santé du cinéma français qui offre une solide performance en Europe avec près de 40% (39,3 % exactement). A titre de comparaison, nos voisins ont de plus modestes résultats : 24 % pour l’Allemagne; 23 % pour l’Italie, 18 % pour l’Espagne et 12% pour le Royaume-Uni.
-Une production dynamique en France comme à l’international. 237 films d’initiative française ont été produits en 2018, soit une légère augmentation par rapport à 2017. Cette embellie se vérifie dans les autres pays européens ainsi qu’à l’international. En 2018, plus de 8000 films ont été produits dans le monde, soit une augmentation de 50 % en dix ans !
Côté français, on a eu affaire à une production très diversifiée et qui a connu de vrais succès. Entre autres.
–Documentaire : 100 000 entrées pour De chaque instant, de Nicolas Philibert;
-Animation : un beau millésime avec Astérix : Le Secret de la Poiton magique, d’Alexandre Astier et Louis Clichy qui a fait plus de 4
millions d’entrées;
-Comédies : Qu’est-ce qu’on a encore fait au Bon Dieu ? de Philippe de Chauveron, plus de 6 millions d’entrées ;
– Films historiques : Edmond d’Alexis Michalik, 670 000 entrées ;
– Western : Les Frères Sisters de Jacques Audiard, 900 000 entrées en France et un grand succès dans plus d’une dizaine de pays ;
– Thriller : Le Chant du loup d’Antonin Baudry, plus d’un million d’entrées.
Enfin, la France est au cœur de la création cinématographique mondiale grâce à plusieurs coproductions internationales. Ainsi en 2018, 63 coproductions ont été faites avec 30 pays différents. Certains ont été remarqués par la critique : Cold War, de Pawel Pawlikowski, a été lauréat du prix de la mise en scène lors du dernier Festival de Cannes.
Autre donnée intéressante : la durée commerciale des films français est assez longue ce qui s’explique par une exploitation sur différents marchés : des salles à la VOD par abonnement en passant par le DVD, la vidéo à la demande…) Plus de 40 des recettes des films sont ainsi réalisés après la première année d’exploitation commerciale.
De quoi permettre de voir l’avenir avec le sourire…



