Avec Casse-noisette et les quatre royaumes, Lasse Hallström et Joe Johnston revisitent un classique de l’univers fantastique. Avec une belle brochette d’acteurs, ce conte sort le 28 novembre au cinéma.
Adaptation libre en prises de vue réelles du conte classique Casse-Noisette et le Roi des Souris,
écrit par Ernst Theodor Amadeus Hoffmann et publié à Berlin en 1816, ce film s’inscrit dans le prolongement de l’œuvre signée Piotr Ilitch Tchaïkovski et de son ballet commandé en 1891 par le directeur des Théâtres impériaux de Russie, Ivan Vsevolojski. Celui-ci en signa le livret avec Marius Petitpa. Ce ballet va connaître un véritable triomphe populaire, ce qui vaudra à Tchaïkovski cette réplique : « Je ne croyais pas moi-même au succès de ce ballet« .
Dans cette version, la firme Disney concentre l’action sur le moment des fêtes en suivant les aventures de Clara. Ce qu’elle souhaite, c’est une clé, unique en son genre, celle qui ouvrira la
boîte contenant l’inestimable cadeau que sa mère lui a laissé avant de mourir.
À la fête de fin d’année organisée par son parrain, Drosselmeyer, Clara découvre un fil d’or qui la conduit jusqu’à cette précieuse clé … mais celle-ci disparaît aussitôt dans un monde étrange et mystérieux. C’est dans ce monde parallèle que Clara va faire la connaissance d’un soldat nommé Phillip, d’une armée de souris, et des souverains de trois Royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Délices.
Pour retrouver cette clé et restaurer l’harmonie du monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la tyrannique Mère Gingembre qui vit dans le quatrième Royaume, le plus sinistre d’entre tous…
C’est Joe Johnston qui, crédité au générique, coordonne les effets spéciaux importants que Lasse Hallström ne pouvait assurer lui-même pour des contraintes d’emploi du temps. Il fallait ce duo pour mener à fin une histoire qui se joue sur deux niveaux avec la quête initiatique de la jeune fille dans un univers parallèle n’obéissant pas aux mêmes lois spatio-temporelles que le Londres victorien, une ville préféré dans cette version – tout un symbole – à la Bavière, terre d’élection du conte.
Avec au générique des figures du cinéma – de Keira Knightley à Helen Mirren ou Morgan Freeman (ci-dessous) – ce conte de Noël vise à rassembler petits et grands dans les salles de cinéma à la veille des fêtes. On verra vite si le pari est gagné. Une chose est sûre : ce film met un coup de projecteur sur Mackenzie Foy, une jeune actrice de 18 ans qui est la star de l’histoire. Elle a déjà marqué les écrans en jouant la fille de Robert Pattinson et Kristen Stewart dans Twilight, chapitre 5 et celle de Matthew McConaugey dans Interstellar. Passionnée de taekwondo, cette comédienne a assez de tempérament pour faire un bout de chemin.


