Clap de fin de la  23è édition du festival Cinespaña à Toulouse. Deux films  ont marqué les esprits. Coup de projecteur.

Présidé par la réalisatrice et scénariste, Julie Lopes Curval, le jury du festival, en forme de vitrine du cinéma espagnol contemporain,  a mis à l’honneur deux films. Entre autres.

Carmen et Lola, de Arantxa Echevarria. Le film sortira en salles le 14 novembre prochain.

Le pitch ? Carmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma familial : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’université, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles.

– Violette d’or du meilleur film

-Prix du public

• Prix de la meilleure interprétation masculine pour Moreno Borja

Jean-Francois i el il sentit de la vida, de Sergi Portabella

Le pitch ? Francesc est un jeune adolescent souffrant de harcèlement  à l’école. Un jour, acculé dans les toilettes, il découvre Le mythe de Sisyphe posé là, en hauteur. C’est une révélation : il devient Jean-François et se définit comme existentialiste. Il n’est cependant pas d’accord avec les idées que Camus expose sur le suicide et décide d’aller le rencontrer ; son voyage le mènera jusqu’au Café de Flore.

–Prix du meilleur réalisateur

-Prix de la meilleure musique pour Gérard Pastor

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