C’est à l’Arras Film Festival que sera présenté, en première mondiale, début novembre, le nouveau film de Jean-François Richet qui revisite l’histoire de Vidocq.

L’Empereur de Paris, qui marque le retour sur grand écran de Jean-François Richet et de Vincent Cassel (Mesrine et Un moment d’égarement), sortira le 19 décembre prochain sur grand écran. Le 3 novembre, l’équipe du film le présente en avant-première à l’Arras Film Festival. Le film conduit le spectateur sur les traces du célèbre Eugène-François Vidocq dont les aventures firent naguère le bonheur du petit écran avec, dans le rôle titre, Claude Brasseur. Sans oublier la version cinématographique de 2001 avec Gérard Depardieu.

Le pitch du film ? Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, seul homme à s’être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l’ex-bagnard tente de se faire oublier sous les traits d’un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l’hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix…

Cette avant-première n’est pas étonnante : Vicdocq fait partie des figures célèbres d’Arras. Et la municipalité a choisi de 23 personnalités natives de la ville – comme Paul Verlaine, Pierre Paquet, Maximilien de Robespierre ou encore Adam de la Halle- qui sont valorisées à travers un parcours dans les rues de la ville et une application sur mobile. La présence de l’équipe du film sera enfin l’occasion d’inaugurer la rue Vidocq, en lieu et place de la rue des Trois Visages. A l’époque de ce flic célèbre se trouvait dans l’ancienne du Miroir-de-Venise – au 222 – la boulangerie familiale située à l’emplacement de l’actuelle boulangerie…

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