Cannes 2018
D’un côté Yomeddine, d’A.B. Shawky; de l’autre Leto, de Kirill Serebrennikov : deux films qui n’ont rien de commun débarquent dans la compétition ce jour.
Yomeddine, d’A.B. Shawky, c’est l’histoire d’un lépreux quinquagénaire qui traverse l’Égypte après la mort de sa femme, accompagné d’un orphelin, pour retrouver sa famille. Le personnage principal est campé par Rady Gamal, comédien non professionnel et lui-même atteint de la lèpre.
Dans Leto, Kirill Serebrennikov fait le portrait de Viktor Tsoï, une star de la scène rock russe, mort dans un accident de la route en 1990 alors qu’il n’avait que 28 ans ! Tout a commencé à Léningrade où, en n amont de la Perestroïka, grâce à des disques de Lou Reed et de David Bowie passés en contrebande, une scène rock émerge. Mike et son épouse la belle Natacha rencontre le jeune Viktor Tsoï. Entouré de leurs amis, ils vont changer le cours du rock’n’roll en Union Soviétique.
