GEMMA ARTERTON EN LIBERTÉ

Dans Une femme heureuse, de Dominic Savage, sur les écrans le 25 avril, Gemma Arteton campe une mère au foyer au bord d’une dépression. Un rôle qui lui tient à cœur.

Une femme heureuse plonge le spectateur dans la banlieue de Londres, où  Tara ne supporte plus son quotidien de femme au foyer. Face à un mari qui ne comprend pas les aspirations de son épouse, Tara va reprendre sa liberté et quitter famille et enfants. Derrière le titre optimiste et ironique dans ce contexte, se cache un film qui compte beaucoup pour Gemma Arterton qui l’a également coproduit et dit : « Il y a beaucoup de moi dans ce rôle ». Avec une absence presque totale de maquillage et le choix du gros plan et d’un vrai naturalisme, Domic Savage fait porter le film de bout en bout par une actrice de 32 ans dont le parcours au cinéma est marqué par le sceau de la liberté. Le souci de réalisme du réalisateur l’a conduit à tourner les scènes qui se passent en Angleterre à Gravesend, au sud est du pays, qui se trouve être la ville natale de la comédienne. « Elle vient de ce monde et elle sait ce que c’est que de se sentir prisonnière. Elle pourrait être une de ces jeunes mères de Gravesend. Nous avons également tourné le film en suivant l’ordre chronologique de l’intrigue » souligne le réalisateur.

Une chose est sûre : entre Tara et Gemma, il y a la même volonté d’affirmer une vraie liberté. De fait, Gemma Arterton est aussi à son aise dans des comédies hilarantes à petit budget comme Tamara Drewe que dans les blockbusters hollywoodiens tels que Le Choc des Titans, Prince of Persia… Cerise sur le gâteau,  la comédienne a même tourné en 2008 aux côtés du fameux agent 007 dans Quantum of Solace.

Car Gemma Arterton n’est pas du genre à se laisser piéger dans un système. Au Journal du dimanche, elle lance évoquant le « bullshit hollywoodien » : « À un moment, je me suis perdue : j’ai été balancée trop vite et trop jeune dans cette industrie impitoyable. » Mais, aujourd’hui, elle a repris le contrôle de sa vie et de s’attaquer à des sujets plus personnels comme ce film de son compatriote Dominic Savage.

Tout comme, elle avait accepté de tourner, en 2014, dans Gemma Bovary d’Anne Fontaine aux côtés de Fabrice Luchini, ce qui lui avait permis d’ apprendre le français. Aujourd’hui, quand on lui demande son genre de cinéma, elle répond aussitôt : « Je préfère les films plus petits, plus indépendants. Chaque jour est différent c’est ce que j’adore dans mon métier« .

Son goût pour les films à dimension humaine ne l’empêche pas de jouer dans la cour des grandes.  Gemma Arterton s’est glissée dans la peau d’une blonde pour interpréter Marylin Monroe dans It’ me, Sugar, signé Sean Foley, et qui évoqué la période où l’icône tournait Certains l’aiment chaud. « J’ai adoré, la perruque blonde, les yeux bleus et la voix !  » dit l’actrice qui n’a sans doute pas fini de nous surprendre par ses choix cinématographiques. Et qui avoue avoir commencé à écrire avec sa sœur, actrice elle-aussi, un scénario qu’elle aimerait mettre en scène… Pour Gemma Arterton, la liberté n’a pas de prix.

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