LAETITIA CLÉMENT SUR UN NUAGE

Son visage en gros plan sur l’affiche de Luna, sur les écrans le 11 avril. Laetitia Clément est, désormais, une actrice à suivre.

Le scénario de Luna, le film de Elsa Diringer est assez classique. Cette jeune fille vit près de Montpellier et travaille dans une exploitation maraîchère. Elle est belle, drôle, elle dévore la vie. Elle serait prête à tout pour garder l’amour de Ruben. Au cours d’une soirée trop arrosée avec ses amis, ils agressent un jeune inconnu. Quelques semaines plus tard, celui-ci réapparait dans la vie de Luna. Elle va devoir faire des choix. Pour inventer cette histoire, la réalisatrice s’est inspirée de son propre parcours et d’une ancienne amie du temps de son adolescence. Elle souligne : « Moi j’étais l’intello, la raisonnable, celle qui donnait les bonnes réponses aux contrôles. Elle, c’était la fouteuse de merde, honnie par les profs, conspuée aux conseils de classe où j’étais évidemment déléguée… On a fumé nos premières clopes, nos premiers joints ensemble. »

Pour Laetitia Clément, ce tournage ressemble un peu à un conte de fée : voulant devenir infirmière, elle a été découvert par la directrice de casting, Elsa Pharaon (qui avait déjà repéré Rod Paradot) et ses assistantes, dans son lycée proche de Nîmes. Avis de de Elsa Diringer sur la débutante qui avait 16 ans à l’époque du tournage : « Laëtitia capte incroyablement la lumière. J’aime ce contraste entre son côté très solaire à l’américaine et son accent du sud de la France, plutôt direct. Alex tombe amoureux de Luna très vite, il fallait qu’elle soit vraiment belle et attirante. Laëtitia a de l’énergie à revendre, elle est très présente à la caméra. Dès que j’ai vu son premier bout d’essai, j’ai su que c’était elle, que je tenais mon héroïne. »

Si les premiers jours de tournage furent synonymes de stress, elle dit avoir eu « une révélation » sur le plateau. Elle témoigne dans Le Journal des femmes : « La première semaine était compliquée parce qu’on ne se connaissait pas tous. Je n’osais pas totalement me lâcher devant la caméra, j’avais un peu honte. En discutant avec la réalisatrice, Elsa Diringer, mais aussi avec les autres acteurs, j’ai réussi à avoir le déclic. Je me suis dit que j’avais une chance inouïe et que je n’avais rien à perdre, mais tout à gagner. »

Et visiblement, le travail fait avec une coach et Rod pour instaurer une belle complicité et pour travailler la naïveté mais aussi l’impulsivité de Laetitia a été payant. Si l’hôpital a peut-être perdu une infirmière, le cinéma a sans doute gagné une comédienne qui ne demande qu’à grandir…

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