Le réalisateur d’Indochine, aujourd’hui âgé de 69 ans,  Oscar du meilleur film étranger en 1991, est passé de la caméra à la plume. Son premier roman vient de recevoir le prix Cazes.

Les Prix d’excellence (*), premier roman de Régis Wargnier, sorti fin janvier, vient d’avoir les honneurs du prix Cazes, vieille récompense littéraire dans la galaxie littéraire parisienne. Ce prix fut créée en 1935 par Marcelin Cazes, l’ancien patron de la brasserie Lipp, pour mettre dans la lumière des auteurs prometteurs.

Dans son roman, une fresque amoureuse, Régis Wargnier met en scène George et Mathilde, que vingt ans d’écart séparent. Elle est la fille de la bourgeoisie textile du nord de la France qui devient scénariste quand George est, lui, le fils d’un G.I. et d’une Vietnamienne, qui a été adopté par des épiciers parisiens et qui va mener une carrière scientifique tout à fait brillante dans le domaine de la biologie. Leur histoire animée se déroule avec, en arrière-plan, les craquements du monde de mai 68 à nos jours.

Ce prix marque une nouvelle carrière pour le cinéaste dont le dernier film, Le Temps des aveux est sorti en 2014. En 2010, Régis Wargnier avait reçu le Prix Henri-Langlois pour l’ensemble de sa carrière internationale. Cette fois, il a gagné au terme d’une sélection dans laquelle figuraient notamment Oliver Adam pour Chanson de la ville silencieuse; ou encore Marceline Loridan-Ivens pour L’Amour après. Un auteur à suivre désormais…

(*) Ed. Grasset