Pour sa nouvelle édition, le festival du film de Berlin a mis les femmes à l’honneur. Des récompenses pas fortuites dans le climat marquée par les débats sur la place des femmes dans le 7e art et la polémique #MeToo..
A la croisée de la fiction et du documentaire, Touch me not a valu à la réalisatrice roumaine Adina Pintilie l’Ours d’or de la Berlinale. Dans ce film (voir bande annonce ci-dessous), la réalisatrice s’interroge sur l’intimité et la sexualité.
Autre femme remarquée : la Polonaise Malgorzata Szumowska (ci-contre), qui a reçu le Grand prix du jury pour Twarz, histoire d’un jeune homme défiguré après un lourd accident. C’est enfin avec le portrait d’une femme s’émancipant sur le tard qu’Ana Brun a été sacré meilleure actrice pour un premier film du Paraguay : Las Herederas, de Marcelo Martinessi. Ana Brun a dédié ce prix aux « femmes » dans son pays qui sont « des combattantes »
Côté récompenses, c’est Wes Anderson qui a reçu, par l’intermédiaire de Bill Murray, une des voix du film, l’Ours du meilleur réalisateur pour son film d’animation, L’Île aux chiens. Un film qui faisait figure de favori et avait fait l’ouverture du festival. Commentaires du comédien : « Je n’aurais jamais cru qu’en jouant un chien, je repartirais avec un ours »
C’est un Français, Anthony Barjon qui a été sacré meilleur acteur pour La Prière, de Cédric Kahn, l’histoire de toxicomanes en quête de rédemption qui sortira sur les écrans le 21 mars et où ce jeune comédien fait une prestation remarquable.
Une Berlinale maqué par bien des initiatives pour se battre contre le sort réservé aux femmes et combattre notamment, avec la campagne « Speak up! », le harcèlement sexuel dans le cinéma en Europe et dans les autres grands festivals.
