LA MUSIQUE D’UNE ÉPOQUE

C’est Margot Robbie qui brille dans Moi, Tonya, de Craig Gillespie, qui sort le 21 février. Un film qui retrace le fait divers entre Tonya Harding et Nancy Kerrigan qui éclaboussa en 1993 l’histoire du patinage artistique. Avec une musique originale qui nous plonge vraiment dans cette époque.

C’est l’histoire d’une patineuse artistique aujourd’hui oubliée et qui défraya la chronique. L’histoire de Moi, Tonya a la saveur des fictions et pourtant l’histoire s’est bel et bien passée.

En 1994, le milieu sportif a été  bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, avait sauvagement été attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches furent soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression… Pour expliquer son angle d’attaque, Graig Gillespie note : « Tonya Harding était toujours présentée comme la méchante par les médias alors que son parcours est beaucoup plus complexe et tragique que ça. Sans vouloir minimiser ce qui est arrivé à Nancy Kerrigan – qui a été une chose épouvantable –, j’avais le sentiment que l’histoire de Tonya était beaucoup plus complexe et méritait d’être racontée. Je voulais la rendre humaine et, si possible, susciter de l’empathie à son égard. »

Pour nourrir son personnage, Margot Robbie a eu l’embarras du choix en visionnant un nombre impressionnant de reportages comme l’émission 30 FOR 30, centrée sur le parcours de la championne. « J’ai visionné ces images, encore et encore, dit-elle. Certaines expressions se retrouvent d’ailleurs dans les dialogues du film, même s’ils ne figuraient pas dans le scénario. Du coup, on entend dans le film des tas de petites choses que Tonya a pu dire ici ou là. Nos recherches nous ont aussi servi pour le tournage des scènes de patinage artistique puisqu’on a pu reproduire les figures de Tonya avec la plus grande précision. Je me suis rendu sur YouTube presque à chaque instant du tournage. »

Pour accompagner ce biopic à l’américaine, il y a une musique originale (*) qui a un rôle important dans le déroulement de l’histoire et nous replonge dans l’atmosphère de l’époque, que ce soir le Romeo and Juliet, de Dire Straits; l’incontournable Goodye Stranger, de Supertramp; Devil Woman, de Cliff Richard avec, en prime, des compositions originales signées Peter Nashel dont sa  Tonya Suite. En un tour de main, on retrouve la BO de toute une époque avec un climat musical qui fleure bon le dance floor.

(*) Disque Milan

 

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