VOYAGE EN PAYS BIO

ZÉRO PHYTO 100% BIO, de Guillaume Bodin avec Sylvène Chéret – 1h16

Documentaire

Sortie : mercredi 31 janvier 2018

Mon avis : 3 sur 5

Le pitch ?

Les cantines biologiques se développent presque aussi rapidement que l’arrêt des pesticides dans les communes françaises. Des femmes et des hommes, conscients de leurs responsabilités en termes de santé publique et d’environnement, agissent pour des paysages en transition au travers d’initiatives vertueuses !

Et alors ?

Vigneron en bio et en biodynamie avant d’être cinéaste, Guillaume Bodin est devenu réalisateur, producteur et distributeur de ses propres documentaires qu’il met au service de ses convictions écologiques. En compagnie de Générations Futures, Bio Consom’acteurs et Agir Pour l’Environnement, il signe ici une enquête sur plusieurs communes françaises qui n’ont pas attendu pour changer leurs pratiques l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi Labbé qui  interdit l’utilisation des pesticides dans les espaces publics.

Guillaume Bodin explique : « Les trois associations partenaires m’ont sollicité fin 2015 pour réaliser de courtes vidéos pour la campagne  » Zéro Phyto 100% Bio  » afin d’accompagner les élus, les communes et les citoyens dans la transition. Je leur ai rapidement proposé un documentaire à destination du cinéma, car je trouve que les salles deviennent de réels lieux d’échanges d’expériences permettant de débattre et de construire le monde de demain. Symboliquement, le fait de se déplacer au cinéma pour voir un documentaire a un impact important sur le rapport à l’image et sur les discours distillés dans mes films. »

Ce doc met aussi en avant les pionniers de la restauration collective biologique et leurs partenaires : associations, entreprises, agriculteurs, … qui contribuent à l’amélioration de la qualité des repas dans les collectivités. Ces acteurs de terrain ne fournissent pas de solutions toutes prêtes, mais ils décrivent plutôt les étapes qu’ils ont franchies pour mener à bien leurs projets. À Versailles par exemple, on voit comment il a fallu une formation patiente et soutenue pour éradiquer les pesticides au niveau de la ville, y compris dans les cimetières. Et l’on voit aussi comment de petites entreprises ont innové en matériel pour s’adapter à la nouvelle demande des collectivités.

Un zoom intéressant et instructif sur le combat de communes – encore trop isolées – pour vivre sans pesticide. On peut lui reprocher d’être justement un peu optimiste (ou idéaliste) face à la réalité.

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