Danielle Darrieux n’est plus : pendant huit décennies, l’actrice a traversé les ans et les mondes en incarnant une éternelle modernité.
Cinq générations de cinéaste ont su tirer parti de DD, alias Danielle Darrieux, la parfaite antivamp qui a commencé à 13 ans à peine pour continuer à tourner jusqu’au seuil de l’extrême vieillesse. Moderne, elle a su ne jamais se faire distancer par les modes qui passent. A sa mère qui venait la consulter, une voyante avait prédit : « C’est absolument invraisemblable, on voit son visage un peu partout dans le monde. »
Quelques films de sa vie
Mademoiselle ma mère, d’Henri Decoin (1937)
Le Rouge et le Noir, de Claude Autant-Lara (1954)
Marie-Octobre, de Julien Duvivier (1959)
Les Demoiselles de Rochefort, de Jacques Demy (1967)
Landru, de Claude Chabrol (1963)
Le Lieu du crime, d’André Téchiné (1986)
Huit femmes, de François Ozon (2002)
Pièce montée, de Denys Granier-Deferre (2010, son dernier film)
