Pour le troisième volet de Cars 3 – sur les écrans le 2 août- l’équipe de Pixar joue sur l’effort du héros pour résister aux révolutions techniques.

Le pitch de Cars 3 ? Dépassé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, Flash McQueen se retrouve mis sur la touche d’un sport qu’il adore. Pour revenir en piste et prouver, en souvenir de Doc Hudson, que le n° 95 a toujours sa place dans la Piston Cup, il devra faire preuve d’ingéniosité. Une jeune mécanicienne pleine d’enthousiasme, Cruz Ramirez, va lui être d’un précieux secours… 

Prenant les manettes pour la première fois du film, Brian Fee (il était auparavant animateur), a été choisi après avoir soumis sa candidature à un comité présidé par le boss, John Lasseter. Et après avoir eu le sentiment de « passer un examen », il a été choisi pour tourner cet opus où un soin quasi maniaque a été apporté aux effets visuels, à la 3D, à la musique…. Pour comprendre l’univers de la vitesse, Brian Fee a même fait plusieurs tours en stock-car : « J’ai eu très peur quand on m’a demandé de signer une décharge en cas de mort ! », dit-il. L’équipe du film s’est aussi documentée auprès de pilotes chevronnés de Nascar tels que le quadruple champion Jeff Gordon, ainsi qu’à Ray Evernham, son chef d’équipe sur trois de ses quatre victoires.

Tout cela a permis au cinéaste et à ses équipes de tout faire pour faire ressentir aux spectateurs cet univers de vitesse et d’adrénaline. En exploitant aussi un thème : celui de l’âge qui ne permet plus de réaliser les mêmes exploits. Fee souligne : « Lorsque le public a découvert Flash McQueen, c’était un novice, une sorte de super-héros qui avait la vie devant lui. Même s’il a connu un franc succès depuis le dernier film, il n’est plus le jeune champion d’autrefois. C’est pourquoi il nous a semblé intéressant d’explorer ce que ressent un athlète tel que Flash lorsqu’il arrive au terme de sa carrière. » Le casting des voix est aussi solide en VO qu’en version française où l’on peut entendre Guillaume Canet, Gilles Lellouche et Nicolas Duvauchelle.

Bref, tout a été soigné pour ce film d’aventure et d’animation où la caméra est installée au ras du bitume pour nous faire ressentir la moindre accélération. Avec, à chaque étape, un souci permanent de la perfection. Rien que pour la séquence de rallye dans la boue, il a fallu six mois au réalisateur pour trouver « la texture idéale. »