HOUSE OF TIME, de Jonathan Helpert – 1h26

avec David Atrakchi, Laura Boujenah, Esther Comar

Sortie : mercredi 13 janvier 2016

Je vote : 2  sur 5

Quezako  ?

Créateur de jeux vidéo et  spécialiste de physique quantique, Robert d’Eglantine invite des amis dans un  château perdu dans la campagne afin de leur faire partager une expérience… Selon ses calculs, à 23h37, une faille s’ouvrira dans le continuum espace-temps, et les projettera 70 ans en arrière, en mai 1944, en pleine occupation allemande. Jeu de rôle savant ou véritable voyage dans le temps ? Les événements qui se dérouleront au cours de leur séjour pourraient changer le cours du temps…

Et alors ?

Signer un film de genre qui se joue des codes du polar et du fantastique, sans pour autant délaisser le terrain de l’humour : tel est le pari de Jonathan Helpert dans son deuxième long métrage. Au cours de ses recherches pour muscler son scénario, il a eu l’idée de nous plonger dans l’histoire de la seconde guerre mondiale. Jonathan Helpert  raconte : « Nous avons découvert que les nazis cherchaient à expérimenter le voyage dans le temps. On n’a rien inventé (rires). Ils étaient en quête d’une arme ultime qui leur permettrait de gagner la guerre et Hitler était persuadé que ce serait le voyage dans le temps. Ça a l’air fantaisiste comme cela mais c’était une vraie quête scientifique de leur part. Le SS du film, Hans Kammler, a véritablement existé. Il était l’un des pontes de l’Ahnenerbe et aurait travaillé d’abord sur des jets de propulsion avant de se lancer dans la physique quantique. Et c’est de là que serait née la création d’une immense cloche temporelle… »

Si le film manque parfois de moyens – la télécommande pour filer à rebrousse-temps sent bon le film de science-fiction des années 60 – si certains comédiens surjouent parfois et que les rebondissements du récit sont souvent prévisibles, il y a une petite musique sympathique dans ce récit fantastique non dénué d’humour avec notamment la présence du commissaire-priseur gaffeur et… fasciné par les objets nazis. Le décalage provient alors de protagonistes qui croient longtemps que leur meilleur ami a embauché des comédiens pour un jeu de rôle en grandeur nature.

Certes ce film ne révolutionne pas le genre mais il se laisse voir…