LE CINEMA CONNAÎT LA MUSIQUE

02ggyDe plus en plus en vogue, la mode des ciné-concerts. La preuve…

Les 25, 26 et 27 juin, au Palais des Congrès à Paris, le célèbre Titanic de James Cameron, et l’histoire d’amour qui a touché un si large public, repart en voyage. Mais, cette fois, le film – qui a été vu par 22 millions de spectateurs dans le monde depuis sa sortie en 1997 et a recueilli 11 Oscars – fait une escale particulière dans la Capitale. Il sera projeté sur un écran gérant avec les dialogues en version originale mais la bande originale, composée par James Horner, sera interprétée en direct par l’Orchestre National d’Île-de-France, trente choristes et la soliste Clara Sanabras, dirigés par Ludwig Wicki. Une façon plutôt majestueuse de revoir ce film désormais classique.

Un spectacle exceptionnel qui témoigne une mode récente. Depuis trois ans, de telles séquences connaissent un succès grandissant. Après Retour vers le futur, présenté toujours au Palais des Congrès le 13 juin, l’Audiorium de Lyon présente du 18 au 20 juin, Spielberg et les musiques de John Williams, jouées par l’Orchestre national de Lyon sur un florilège d’extraits et, toujours au Palais des Congrès, on découvrira Le Parrain, du 2 au 4 octobre prochains. Avant Ratatouille, de Brad Bird, les 17 et 18 octobre.

ca84ce_48eb7ee4af734134826f5f0b30ba6a50.jpg_srb_p_775_507_75_22_0.50_1.20_0Une manière originale de revenir aux origines du cinéma et à ses dimensions foraines quand les films muets étaient accompagnés en direct par un pianiste qui « improvisait » sur les images. Mais, avec la puissance d’un grand orchestre, et la difficulté de mettre en musiques les images, le pari est nettement plus ambitieux. Et l’aventure a trouvé un écho favorable chez les ayants droit. Ainsi, même s’il doutait que le public se déplace quand il a été contacté il y a trois ans, James Horner n’a pas snobé l’aventure et a supervisé en partie la production d’un « live » pas comme les autres…

Laisser un commentaire