Il faudra attendre le 21 octobre pour découvrir le nouveau film de Maïwenn, Mon roi, histoire d’une passion qui détruit tout, présenté en compétition aujourd’hui.

Mon roi, c’est la chronique d’une relation amoureuse sur une dizaine d’années. L’histoire ? Avocate, Tony est admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs, elle se souvient de l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec Georgio.  Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se libérer…Avec ce thème, Maïwenn change de registre après Polisse qui lui valut le prix du Jury en 2011, une fiction en forme de plongée saisissante dans le quotidien de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Mais, pour Maïwenn, l’envie de tourner une telle histoire ne date pas d’hier. Elle souligne : « Toutes mes histoires ont un dénominateur commun : un héros en mal d’amour. Le sujet m’habite. La classe sociale, l’éloignement géographique et le mode de vie deviennent des obstacles alors qu’ils ne devraient pas entrer en ligne de compte. La société est plus forte que nous. Mais, je ne cherche pas à délivrer aucun message, j’expose juste une situation. »

Hasard de la sélection : Emmanuelle Bercot a déjà fait parler d’elle avec son film, La Tête haute, présenté en ouverture. Quant à Vincent Cassel, il figure trois fois en compétition, notamment dans L’Homme des contes, le film de Matteo Garrone, présenté jeudi sur la Croisette.