Avec Caprice, sur les écrans le 22 avril, Emmanuel Mouret revient avec une comédie pétillante. Retour sur un cinéaste en quelques films qui ont une petite musique originale.

Caprice, c’est une nouvelle variation sur la Carte du tendre, chère à Emmanuel Mouret. Le pitch ?  Clément, instituteur, est un homme comblé : Alicia, une actrice célèbre qu’il admire au plus haut point, devient sa compagne. Tout se complique quand il rencontre Caprice, une jeune femme excessive et débordante qui s’éprend de lui. Entretemps son meilleur ami, Thomas, se rapproche d’Alicia… Une nouvelle fois, le cinéaste est devant et derrière la caméra pour sacrifier à la comédie romantique qu’il aime tant. En sacrifiant à un ton un brin décalé qu’il affectionne. Confidences : « Le cinéma n’est pas la réalité, le cinéma c’est avant tout du cinéma. En faisant le film, j’ai été essentiellement guidé par la notion de plaisir que j’ai éprouvé adolescent devant certains films, beaucoup plus que par celle de réalisme. Plaisir d’être avec les personnages, les décors, la musique. » Il lui permet d’offrir deux beaux rôles à deux comédiennes que tout oppose sur le papier : Virginie Efira et Anaïs Demoustier.

L’homme n’est pas à son coup d’essai pour les fantaisies romantiques. La preuve par trois films.

Vénus et fleur en 2003

Une jolie réflexion sur la rivalité féminine

Un baiser s’il vous plaît en 2007

Avec Virginie Ledoyen, l’histoire évoque autour d’un suspense les possibles conséquences d’un petit baiser.

L’Art d’aimer, en 2011

Le mariage de cinq récits dans ce promenade au pays des sentiments portée par un casting du tonnerre.