GISELLE, de Toa Fraser – 1h44
avec Gillian Murphy, Qi Huan
Chorégraphie : Johan Kobborg et Ethan Stiefel
Sortie : vendredi 12 décembre 2014
Je vote : 3 sur 5
Quezako ?
Giselle danse pour Albrecht dont elle tombe éperdument amoureuse. Quand elle découvre qu’il est déjà fiancé, elle perd la raison et s’effondre, inanimée. Bientôt, elle réapparaît sous la forme d’une wili, jeune fille transformée en fantôme. Leur amour sauvera-t-il Albrecht et Giselle d’une danse éternelle ?
Que penser de cette version ?
Incontestablement, Ethan Stiefel et Johan Kobborg signe, avec le Royal New Zealand Ballet , une version inspirée de ce célébrissime ballet, de Jules-Henry Vernoy de Saint-Georges et Théophile Gautier. Fluidité des mouvements, très beaux solos des deux danseurs étoiles, Gillian Murphy et Qi Huan dont certaines prestation scéniques sont époustouflantes. Evoquant son regard sur cette compagnie, Toa Fraser, qui est à l’origine auteur de pièces, souligne : « Comme je viens du théâtre, je suis très à l’aise pendant des répétitions, même si je me suis senti particulièrement privilégié. J’ai été très surpris car je ne m’étais pas imaginé que la fragilité et l’émotion de ces artistes n’en serait que plus forte à l’image. Notre objectif consistait à réaliser un film qui rende hommage au Royal New Zealand Ballet »Le défi aurait été parfaitement réussi avec une réalisation plus audacieuse et originale. Malheureusement, la mise en scène est relativement banale et manque de vraies incursions au cœur du ballet avec une caméra plus mobile. Enfin, le choix de faire un parallèle entre les deux héros de l’opéra et celui des deux danseurs qui les incarnent sur scène et sont un couple à la ville – l’un à Shanghai, l’autre à New-York – est une piste effleurée et qui n’apporte pas vraiment de surprises dans cette captation, tant les séquences de leur vie de tous les jours arrivent un peu sans une vraie justification.
Reste néanmoins une belle version de ce grand classique.



