L’INCROYABLE HISTOIRE DE WINTER LE DAUPHIN 2, de Charles Martin Smith

Avec  Harry Connick Jr., Morgan Freeman, Ashley Judd, Kris Kristofferson

Sortie : mercredi 24 septembre 2014

Je vote : 2 sur 5

Quezako ?

Après l’accident le privant de sa nageoire caudale,  Winter s’est parfaitement habitué à sa nouvelle prothèse de queue. Malheureusement, Panama, sa mère de substitution meurt, laissant le dauphin sans compagnon. Or, l’hôpital Clearwater ne peut garder l’animal seul, selon ses réglementations quant aux comportements  de ses protégés. Il faut donc vite trouver un compagnon à Winter avant qu’il ne soit emmené dans un autre aquarium…

Et alors ?

Quatre ans après le premier volet des aventures de ce dauphin mutilé, on retrouve les mêmes protagonistes dans cette histoire tournée d’octobre 2013 à janvier 2014  à l’aquarium de Clearwater, en Floride. A côté du  véritable dauphin qui avait été sauvé et recueilli par le centre Clearwater du premier opus,  un vrai nouveau pensionnaire – Hope –  sauvé par ce centre en 2010, joue son propre « rôle » à l’écran. En effet, les deux animaux partagent le même bassin  et Winter a été chargé de l’éducation du jeune animal.

Outre les belles images de ces dauphins en action, les séquences en forme de reportage sur les soins qui sont apportés ou les récupérations des animaux blessés en mer, le scénario n’oublie pas le début d’une histoire d’amour entre les deux adolescents du film, et surtout un message destiné à ceux qui ont, eux-aussi, été mutilés dans la vie. A cet égard, la présence de surfeuse Bethany Hamilton, habituée des émissions télévisées, est tout un symbole. Car elle joue ici son propre rôle après avoir eu le bras arraché par un requin tigre quand elle avait 13 ans. Et son combat pour mener une vie normale est mis en parallèle avec la queue coupée de Winter, et son acharnement à s’en sortir. Un film au message très positif comme les aime le cinéma américain, sur fond ici de défense de l’écologie.Le casting est solide. Harry Connick Jr joue le docteur en charge de l’aquarium qui doit faire avec les contraintes administratives et se jouer aussi des réactions de deux adolescents devenus presque adultes. Morgan Freeman, toujours impeccable avec cette fois, un nœud papillon superbe, joue le scientifique qui met au point les prothèses de queue et promène son flegme et son humour tout au long de l’aventure.

L’introduction d’animaux « secondaires » donne du sel au récit, notamment avec les apparitions de Rufus, un pélican effronté, qui bouleverse tout sur son passage et se prend d’amitié pour une tortue blessée. Un animal qui n’en fait qu’à sa tête et bouleverse le rythme de vie paisible de l’aquarium en piquant des affaires, selon ses humeurs,  aux touristes de passage.

Au final, cela donne une comédie familiale habilement construite et bien rythmée,  portée par une distribution solide même s’il n’y a pas de vraies surprises à l’arrivée et que la bande musicale en fait parfois des tonnes.