UN SURVOL STUPEFIANT DE L’AFRIQUE SAUVAGE

AFRICAN SAFARI 3D, de Ben Stassen – 1h26

Capture d’écran 2014-03-28 à 16.00.10Documentaire

Sortie : mercredi 16 avril 2014

Je vote 3 sur 5

21015200_20130625170123022Quezako  ?

Tout premier long-métrage en 3D réalisé sur le monde animal sauvage, ce documentaire nous embarque avec deux  spécialistes de la faune et la flore, Kevin Richardson et Mara Douglais, dans un safari de 6000 kms à travers l’Afrique. À bord d’un 4×4, d’une montgolfière ou encore d’une pirogue, le voyage passe  à travers les endroits les plus reculés du continent africain, des dunes de sable de la Namibie aux côtes de l’Océan Atlantique, pour finir aux pieds du Kilimandjaro pour un safari qui sort de l’ordinaire…

 

 

Les plus ?

Par des caméras embarquées aussi bien sur des robots qu’au bout d’une montgolfière, le 21038721_20130911111656465spectateur ne peut qu’être scotché par la vision de l’Afrique, au plus près de la nature. Vivant aussi bien au plus près des fauves -il y a une séquence étonnante au côté de lions par exemple- qu’en prenant de la hauteur -les images des canyons du Victoria sont stupéfiantes de beauté- on découvre ainsi ce continent sous un autre jour. De nuit, grâce à des caméras à visée nocturne, on assiste encore à l’instant rare où les rhinocéros noirs vont s’abreuver avant de rejoindre leur terrain de jeu.

Les deux guides ne sont pas des débutants dans la préservation de la nature.  Née dans une famille d’éminents défenseurs de l’environnement au Kenya, Mara Douglas- Hamilton  a grandi parmi les éléphants sauvages dans son pays natal qu’elle retrouve non sans une certaine émotion.. Le parcours de Kevin Richardson n’est pas classique non plus.21038718_20130911111655605 Né dans la banlieue de Johannesburg, ce gaillard s’est toujours naturellement intéressé aux animaux mais n’était pas destiné à devenir un expert de la faune à la renommée mondiale. A 23 ans, grâce à la rencontre avec le propriétaire d’un parc de Lion en Afrique du Sud,  il a développé une passion pour les félins. En prenant des risques, il a réussi à être accepté par les lions comme un des leurs. Même s’il connaît bien l’Afrique, ce voyage l’a marqué comme il  tient à le souligner :  « Vous vous rendez compte, des gens viennent du monde entier et dépensent beaucoup d’argent pour voir ce que l’on a eu la chance de vivre. C’est d’ailleurs un des buts du film : faire découvrir aux spectateurs les paysages iconiques d’Afrique, leur montrer que ça vaut la peine de les préserver, et leur faire prendre conscience que si on ne change pas notre façon de penser et d’agir, les générations futures ne pourront pas en profiter. Et c’est l’opportunité pour les gens qui n’ont pas les moyens de venir en Afrique, de faire un safari. Grâce à la 3D, c’est comme si on y était. »

Les moins ?

Pourquoi faut-il que de tels documentaires craignent à ce point les bruits naturels et le silence et nous infligent une musique envahissante, pas toujours légère, légère ? Enfin, il y a un commentaire sans doute conçu pour les enfants et dont la naïveté des propos prête parfois à sourire. La défense de la nature africaine méritait mieux que des propos bourrés de bonnes intentions mais qui ne volent pas aussi haut que la splendide montgolfière.

En passant outre cette mise en ondes souvent agaçantes, on ne peut pourtant qu’adhérer au message des deux explorateurs. Mot de fin à Kevin Richardson : « Ce documentaire  n’est pas seulement un film sur de beaux animaux et de beaux paysages. Il véhicule un message, il énonce des faits, donne des chiffres sur les éléphants, les lions, les rhinocéros. Faire des films et des documentaires permet d’atteindre plus de personnes
à travers le monde et de leur exposer les problèmes. C’est pour ça que je le fais. Pour faire avancer la cause. »

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