WORLD WAR Z, de Marc Forster – 1h56

Avec Brad Pitt, Mireille Enos

Sortie : mercredi 3 juillet 2013

Je vote : 3 sur 5

Quezako  ?

Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est exceptionnelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos… Le début d’une aventure mouvementée pour ce père de famille.

Et alors  ?

Difficile de juger un film quand on en a vu qu’un montage de présentation. Le plus étonnant dans l’affaire, c’est de voir Mark Forster (Quantum of Solace et Les Cerfs-Volants de Kaboul) ) la tête d’une telle superproduction qui lui a été fournie par Brad Pitt, via sa société de production. Propos du réalisateur : « Pour être tout à fait précis, je définirais « World War Z » avant tout comme un film apocalyptique du type « 2012 » ou « La Guerre des mondes », mais avec des zombies dedans. C’est un spectacle grand public. » Il faut juste être amateur d’un film qui oscille entre thriller et films de zombies à grand renfort de séquences spectaculaires.

Rien que l’ouverture au milieu des embouteillages scotche le spectateur dans son fauteuil. Il est vrai,  les aventures mouvementées de Gerry Lane ont nécessité de détruire quelques 150 véhicules. Autre originalité de l’histoire : les zombies se déplacent à l’allure de la lumière, contrairement aux personnages imaginés par Max Brooks (le fils du cinéaste) dans le best-seller qui l’a inspiré. Et, bien sûr, une telle histoire permet au spectateur de voyager aux quatre coins du monde puisque cette Apocalypse est mondiale. Avec quelques morceaux de bravoure comme la séquence où les zombies déferlent sur Jérusalem en plein chaos avec une bande son ad hoc.

Autre anecdote du film, l’improvisation a été utilisée, notamment pour les scènes de famille,  pour donner aux comédiens une implication plus forte et un jeu plus réaliste. Conclusion de Brad Pitt en personne : « « Quand on est comédien, il faut alors faire preuve d’un bon sens du rythme et se montrer réactif. Mireille Enos arrive à exprimer l’amour d’une mère, puis, en l’espace d’un instant, se transformer en lionne féroce qui protège ses petits ».

Un film qui devrait toucher les amateurs du genre et les fans de Brad Pitt qui a voulu exécuter lui-même toutes les cascades nécessaires à l’histoire.