Ce soir, le Festival ouvre par la projection de Gatsby le Magnifique, quatrième adaptation du roman de l’écrivain américain Francis Scott Fitzgerald, sorti en 1925. Si le film n’a pas fait l’unanimité aux Etats-Unis, la performance de Leonardo DiCaprio y est saluée.

Aux Etats-Unis, le film n’a pas provoqué un torrent de louanges mais n’a pas laissé indifférent les premiers spectateurs. Il n’empêche la projection, le jour de sa sortie en salles, du cinquième film de l’Australien Baz Luhrmann fait sensation tant l’histoire de Gastby le Magnifique a marqué les esprits. Et que cette histoire est résolument moderne décrivant un rêve américain que l’on touche mais qui s’évapore dans la violence.

Dans le rôle-titre en prime, Leonardo DiCaprio surprend une fois encore. Commentaires du réalisateur qui le révèla naguère dans Roméo + Juliette : « Il a le même charme aveuglant que Robert Redford. Il peut être Buster Keaton une seconde et le prince de Galles la suivante ! ». DiCaprio est au centre d’un casting solide : Carey Mulligan et Tober Maguire notamment figurent au générique.

Le tournage du film, d’abord prévu à New York conformément aux lieux évoqués dans le bouquin, s’est finalement déroulé pour des raisons économiques en Australie, le pays natal du réalisateur avec un gros travail sur les décors. Il raconte : « Il a fallu travailler sur quarante-deux plateaux différents autour de Sidney, trouver des voitures d’époque sur place… avec le volant du bon côté ! Pas moins de quatorze semaines ont été nécessaires pour construire, peindre et décorer l’immense maison de Gastby. »  Toujours dans le vent et cultivant les anachronismes,  Baz Luhrmann a convié pour la bande annonce des artistes populaires comme Beyoncé ou Lana del Rey.

Que le film séduire ou non, il marque bel et bien le retour en forme d’Hollywood sur la Croisette…