DES TUEURS ENSABLES

7 PSYCHOPATHES, de Martin McDonagh – 1h50

Avec Colin Farrell, Woody Harrelson, Christopher Walken, Sam Rockwell, Abbie Cornish,  Olage Kurylenko, Tom Waits

Sortie : mercredi 30 janvier 2013

Je vote  : 1 sur 5

Quezako ?

Scénariste hollywoodien en panne d’inspiration, Marty est face à  la page blanche et  ne parvient pas à écrire son nouveau projet de film  : 7 Psychopathes.  Comédien raté et kidnappeur de chiens à ses heures, son meilleur ami Billy veut l’aider en mettant sur sa route de véritables criminels. Un gangster obsédé par l’idée de retrouver son Shih Tzu adoré, un mystérieux tueur masqué, un serial-killer à la retraite… vont alors très vite prouver à Marty que la réalité peut largement dépasser la fiction…

05Qu’en penser ?

Sur le papier, l’histoire était alléchante et on pouvait attendre beaucoup d’un film signé du créateur de Bons baisers de Bruges, son premier remarqué par son ton décalé, son rythme et des dialogues al dente. Il avait d’ailleurs commencé à écrire ce scénario en même temps que son premier long métrage. Pour autant, il n’a pas voulu décrire des psychopathes de référence et souligne : “Certains personnages ont des tendances psychopathiques, mais leur personnalité ne saurait se résumer à cela. J’imagine que la psychopathie est dans l’oeil de celui qui regarde. Mais c’est un puzzle amusant à manier : qui est vraiment un psychopathe dans le film ?” Et puis, aligner une telle brochette de -bons- comédiens, cela pouvait donner un cocktail détonant avec des types comme Colin Farrell et le bluesman Tom Waits, à la voix si caverneuse. 01Bref, un film plein de promesses et dont les dialogues sont  ponctuellement assez réussis. Et pourtant, il tourne vraiment en rond de séquence en séquence pour finir par s’enliser dans un improbable camping au cœur du désert. Cela n’est pas assez déjanté pour remuer son monde, et pas assez rythmé pour embarquer le spectateur sans lui laisser le temps de reprendre son souffle. Alors, on reste sous le charme de quelques séquences notamment celle où figure un Christophe Walken en psychopathe qui refuse toute violence. Cela reste un peu court pour scotcher son monde, non ?

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