MY SOUL TO TAKE, de Wes Craven – 1h47
Avec Max Thieriot, John Magaro, Emily Meade, Nick Lashaway, Denzel Whitaker
Sortie : mercredi 1er août 2012
Je vote : 2 sur 5
Quezako ?
A Riverton, petite ville américaine, on raconte qu’un serial killer a juré de revenir assassiner les sept enfants nés la nuit où il est mort. Seize ans plus tard, de nouvelles disparitions se produisent. Les questions se posent à tous. Le psychopathe s’est-il réincarné dans l’un des sept ados? Ou aurait-il survécu à la nuit où on le crut mort dans l’incendie de son véhicule ?
Tentant ?
Retrouver Wes Craven -un des maîtres de l’épouvante avec La Colline a des yeux; Les Griffes de la nuit– dans son premier scénario écrit depuis 1994. Toujours habile quand il s’agit de décrire les frayeurs adolescentes, Cravenl signe une histoire en forme de cauchemar en mêlant humour et terreur avec un sens consommé de l’imprévu et du suspense.
Pour ce faire, il dirige une bande de jeunes acteurs qui jouent leur partition sans cligner des yeux. De Max Thieriot qui incarne Adam « Bug » Hellerman, un jeune homme ordinaire qui, sans avoir la carrure d’un héros, tente de sauver ses amis de « L’éventeur de Riverton » à Zena Grey (Penelope) ou encore Paulina Olszynski, vue dans des bien des séries télévisées comme Grey’s Anatomy.
Des effets spéciaux minimalistes. Wes Craven a préféré soigner le réalisme de cette aventure en se jouant habilement des univers diurnes, de l’éclat d’une lumière ou d’une flamme pour définir une atmosphère oppressante à souhait. Pour confronter le côté sauvage des bois à l’univers plus aseptisé de la petite ville, il choisit la rivière et son pont comme symbolique frontière entre ces deux mondes. Entre la vie et la mort. Les effets spéciaux sont rares pour éviter la surenchère de gadget et ils ont consisté surtout à multiplier les lames des couteaux !
Moins tentant ?
Du Wes Craven de Scream, on pouvait s’attendre à plus d’originalité dans le thème et son traitement. Même s’il ne mégote pas sur le suspense, le spectateur n’est pas vraiment surpris au terme de ces aventures et retrouvent les ingrédients classiques du film de genre. Il manque cette fois la petite étincelle qui fait le « grand » Craven. Mais les amateurs ne bouderont quand même pas leur plaisir.
