LA BRUTE ET L’ENFANT

SAFE, de Boaz Yakin – 1h35

Avec Jason Statham, Catherine Chan, Robert John Burke, Chris Sarandon

Sortie : mercredi 27 juin 2012

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Quezako  Un ancien agent secret, Luke, sauve une petite chinoise, Mei,  dont la mémoire est exceptionnelle. Une capacité utilisée par des truands pour conserver une liste de chiffres compromettants pour les gangs. Le point de départ pour une lutte à mort entre les Triades, la mafia russe et des flics new-yorkais corrompus.

Qu’en penser ?  Remarqué dans des films comme Braquage à l’italienne et Transporteur,  Jasom Statham promène avec aisance sa dégaine de costaud dans cette histoire musclée et dont la violence de certaines scènes est à déconseiller à un jeune public. De son personnage, il dit :  « Luke ne s’est sans doute jamais senti aussi mal. Il est sur le point de se suicider, prêt à en finir une fois pour toutes car il n’a plus aucune raison de vivre. Il est dans cet état d’esprit lorsque commence le film. »

Toute l’astuce du réalisateur, c’est d’avoir glissé dans ce récit enlevé, rythmé et violent  le personnage de l’adolescente. Mei a dans le regard un mélange paradoxal  de faiblesse et de sûreté qui donne une vraie épaisseur à son rôle et crée un contraste intéressant avec celui de Luke. Le cinéaste souligne : « J’étais tenté par la perspective de mettre en scène un film d’action, mais s’il n’y a pas d’enjeu émotionnel fort, ça peut vite devenir mécanique. Je voulais que chaque scène d’action soit guidée par les émotions des protagonistes. »


Si la vraisemblance n’est pas à rechercher dans ces aventures – on a rarement vu un héros aussi « increvable »- les scènes d’action tiennent leurs promesses grâce au travail sans failles de l’équipe des cascadeurs : Chad Stahelski, Brad Martin et J.J. « Loco » Perry. Jugement de Jason Statham qui a payé de sa personne dans les scènes d’action. « Ces cascadeurs sont incroyablement chevronnés. Ils savent ce qu’ils font et ils ont une immense expérience des arts martiaux, dont ils connaissent chaque aspect et le moindre danger. Ils vivent intensément ce qu’ils font, et cela m’a donné de l’inspiration.  »

La force de ces scènes d’action est aussi due à des scènes chorégraphiées en plans-séquences ce qui provoque quelques séquences fortes et qui tiennent le spectateur en haleine. Il ne faut rien chercher de plus dans une telle histoire.

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