JACK ET JULIE, de Dennis Dugan – 1h40
Avec Adam Sandler, Katie Holmes, Al Pacino et Gad Elmaleh
Sortie : mercredi 25 janvier 2012
Mon avis : 1 sur 5
Quezako ? Réalisateur de pub et père de famille comblé, Jack connaît une existence heureuse. Chaque année, sa soeur jumelle débarque pour Thanksgiving et lui fait vivre un cauchemar. Cette année, le cauchemar est à son comble : sa sœur s’incruste. Pire : pour maintenir sa boîte de production au top, Jack doit tourner une pub ringarde avec Al Pacino et le convaincre. Par hasard, le comédien flashe sur sa jumelle mais la réciproque n’est pas vrai…

Et alors ? Si l’on aime les gros gags, le rire en cascades sur des situations aussi improbables qu’énormes, on ne pourra que rire aux aventures de ces jumeaux pas comme les autres. Julie n’est pas en reste quand il s’agit de péter, de se prêter à toutes les folies et d’oser les tenues plus extravagantes. Dans les deux rôles, Adam Sandler s’en donne à cœur joie et multiplie les prestations les plus folles les unes que les autres.

La maquilleuse Ann Pala de déclarer : « Adam avait déjà joué une femme dans plusieurs sketches du « Saturday Night Live ». Le plus important pour lui donner des traits féminins était de travailler sur ses yeux, ses joues, ses dents et sa frange. Nous avons utilisé neuf tons de fond de teint différents pour souligner certains traits et en camoufler d’autres. «
Le film mérite le détour pour voir Al Pacino se jouer de son image et oser les séquences les plus décalées en amoureux transi d’une femme au look pas triste. « Je ne savais pas à quoi m’attendre – c’est un si grand acteur!- mais il s’est pris au jeu et joue les fous avec jubilation. Son interprétation de notre Al Pacino est véritablement brillante. C’est un type sincèrement gentil, et son attitude vis-à-vis du rôle a été fantastique » souligne le réalisateur Dennis Dugan. Aussi à l’aise en spectateur anonyme d’un match de basket qu’en tragédien n’hésitant pas à décrocher son mobile en pleine réplique shakespearienne, Al Pacino est la seule surprise du film. On remarque aussi la silhouette de Gad Elmaleh faisant une apparition en cuisinier personnel de la star.
Pour autant, l’accumulation d’effets costauds fera se détourner les amateurs d’un humour plus fin, et d’un rire moins convenu. D’autant plus que, malgré le travail de composition solide d’Adam Sandler ne lui permet pas d’échapper à la caricature de femme. Celui qui n’est pas fan des « pop corn movies » ne trouvera pas son compte dans une telle comédie.
