LE PACTE, de Roger Donaldson

Avec Nicolas Cage, January Jones, Guy Pearce, Jennifer Carpenter

Sortie : mercredi 4 janvier 2012

Je vote : 1 sur 5

L’histoire est celle d’un prof, Will Gerard, qui, à la suite de l’agression de son épouse, va accepter qu’une mystérieuse organisation d’autodéfense élimine l’agresseur en échange de menus services. A partir de ce jour-là, il va vivre un vrai cauchemar.

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Le Pacte (Nicolas Cage) Bande Annonce par Filmsactu

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Le rythme de l’aventure. Roger Donaldson sait manier le thriller à suspense et mène sa barque haut-la-main. Courses en voiture, à pieds sur une highway, bagarres sont au rendez-vous de ce film qui a pour thème la vengeance et le mal.

Le réalisateur sait aussi tisser la psychologie de ses personnages. La description du couple amoureux est joliment saisie, comme leur vraie intimité. L’idée de faire de l’épouse de Will une violoncelliste confère une certaine atmosphère paisible à leur histoire qui ne fait que rendre plus forte les séquences violentes.

Le choix décor avec la Nouvelle-Orleans, une ville où les apparences sont trompeuses. Explications du chef décorateur Dennis Washington : « J’ai essayé de présenter la ville de façon naturelle et authentique. Je ne voulais pas voir la Nouvelle-Orleanx des brochures touristiques. C’est une ville de caractère, riche de sa culture et de ses nuances. Nous voulions la montrer telle qu’elle est. »

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L’idéologie d’un telle histoire. Il serait facile de dire que ce film dénonce les groupes d’autodéfense quand il passe son temps à célébrer les actes de ces « justes », dépassés par leur mission. Même si le groupe échoue à la fin, le rebondissement -quand Will se rend à la police pour donner le CD où sont accumulées des preuves les plus compromettantes- renforce encore l’ambiguïté du propos. Comme si, face à une société gangrenée par la misère et la violence, de tels agissements étaient inévitables.

Enfin, en partant d’un tel thème -l’homme qui pactise avec le Diable et aura bien du mal à reprendre pied dans la vie normale- le réalisateur ne réussit pas à nous étonner et bien des péripéties sont téléphonées.