Plaisir de nuire, Joie de décevoir
De J.C. Boulle
Orange Ciné Choc, à partir du samedi 24 septembre 2011, 20.10
Mon avis : 3 sur 4

Quelle histoire ? Produite par Trajectoire Givrée, cette fiction courte qui connaît sa deuxième saison est une fable sur les relations humaines dans l’entreprise. Son héroïne ? Une drôle de nana, Catherine Ester, aussi souriante que vicieuse quand il s’agit de gérer les relations entre les employés. Jeux de rôle, menace sur les primes de fin d’année, autoritarisme minable : elle a tout pour déplaire. La parole à son créateur : « Catherine Ester est l’ambassadrice de la nuisance, l’incarnation du plaisir de nuire et de la joie de décevoir et surtout une personne qu’on a tous rencontrée et qui nous a sûrement déjà habités. » Tout un programme…
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Plaisir de nuire, joie de décevoir, saison 2 -… par Orangecinemaseries
Pourquoi j’aime ? Bien sûr, le trait est parfois gros (la séquence de répétition d’accouchement) mais, sous le ton de la fable, la série donne une vision pas si éloignée que ça de la vie des grandes entreprises. Ainsi, cette Catherine est grande quand il s’agit de monter les uns contre les autres Christian Pierret, le comptable coincé; Louise Véron, cadre sup enceinte et donc au placard ou encore un employé handicapé physique.
Une actrice à suivre. On avait aperçu Coralie André dans le film de Sophie Anspach, au côté de Sylvie Testud, Louise Michel la rebelle. Cette fois, elle porte du chignon au bout des doigts ce personnage de DRH que certains ont déjà croisée sur leur chemin. Si elle est gentille c’est pour aussitôt dégainer une méchanceté sans faille. Bref, c’est une vraie entreprise de nuisance à elle toute seule. Amateurs d’humour, noir notamment, ne pas s’abstenir.
