Cette tranche de vie sous-marine permet d’y insérer une dimension intéressante de polar. Au cœur de l’histoire, il y a la découverte, au début anodine, d’une cache remplie de drogue dans la coque, ce qui donne des idées à Antonio pour s’en sortir : ayant de nouveaux moyens, il pourrait récupérer le droit de visite de ses deux enfants;
On connaît le talent du réalisateur de La Isla Minima pour capter des atmosphères fortes, singulières et son nouveau film ne déroge pas à la règle comme le prouve la séquence de l’anniversaire de la fille du « Gordo » ou encore les sorties clandestines d’Antonio avec ses filles sur la plage. Et puis, il y a ce décor extraordinaire de la centrale pétrochimique qui défigure le paysage tout en étant vitale pour tous les autochtones.
Extrêmement bien mené, avec la menaces des trafiquants de came qui rodent autour des plongeurs, ce thriller tient bien des promesses pendant la majeure partie du film. Reste une chute, un peu trop heureuse (naïve ?) pour être crédible dans un contexte où ce type de voyous ne fait pas vraiment dans la charité chrétienne…et la tolérance des écarts de conduite.
