Un marivaudage au fond de l’Anatolie

TV : sur CINÉ+ FESTIVAL, lundi 12 à 20h50

LES HERBES SÈCHES, de Nuri Bilge Ceylan – 3h18
Avec Merve Dizdar, Erdem Senocak, Musab Ekici

Mon avis : 5 sur 5

L’histoire

Samet est un jeune enseignant dans un village reculé d’Anatolie. Alors qu’il attend depuis plusieurs années sa mutation à Istanbul, une série d’événements lui fait perdre tout espoir. Jusqu’au jour où il rencontre Nuray, jeune professeure comme lui…

Et alors ?

Avec Les Herbes sèches, Nuri Bilge Ceylan creuse un sillon déjà ouvert avec Winter Sleep et de Il était une fois en Anatolie. Il filme ici, à travers le marivaudage de ces trois enseignants d’un collège perdu dans un paysage enneigé, le parcours de trois jeunes kurdes. Un récit inspiré par le co-scénariste du Poirier sauvage, Akin Aksu et le journal qu’il tenait quand il enseignait dans l’est de l’Anatolie, région reculée de Turquie où n’existe que deux saisons : l’été et l’hiver. Se passant en grande partie durant la saison hivernale, le film se déroule lentement avec, pour décor, les vastes paysages enneigés qui ralentit la vie comme symbolise la séquence où progresse lentement le prof d’arts plastiques ((Deniz Celiloglu)) qui revient dans le village kurde après les vacances, ce village où il effectue son service obligatoire.

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