Après un début en forme de film social sur la sortie d’une prison française et l’impossible réinsertion, comme si le principal personnage était condamné à vivre dans la marge, Farang suit Sam de bagarre en rixe avec une caméra qui se situe au plus près de l’action et donne tout à voir quitte, dans la dernière partie du film, à saisir des scènes peu vraisemblables sur le plan du réalisme. Une chose est sûre : Nassim Lyes – qui jouait un dealer détraqué dans la web série déjantée En passant pécho – donne une certaine épaisseur à ce personnage rattrapé par son passé de violence. Un efficace film d’action à la française, même si un tel déferlement de violence sur petit écran finit par en limiter l’impact.