Aux hasards de la vie

Côté casting, le choix est solide. Le couple de parents formé par Isabelle Carré et Grégory Gadebois est très crédible : la scène où le père s’engueule avec Julia sonne très juste et les moments de tendresse à l’hôpital sont aussi forts. Quant à Lou de Laâge, elle parvient à changer complètement de personnalité selon les temps de l’histoire. Commentaires de Olivier Treiner : « Il fallait une actrice capable d’incarner le personnage de 17 à 80 ans. Et comme je ne voulais surtout pas abuser de prothèses et de perruques, j’avais demandé au prothésiste de faire les prothèses les plus fines possible pour ne pas marquer l’âge mais suggérer le vieillissement. Et quand Lou est arrivée sur le plateau pour la scène de fin et que les figurants ont cru que c’était vraiment une vieille dame de 80 ans, je me suis réjoui de voir que ça marchait. »

Utilisant avec précision les nombreux décors – le film a nécessité 87 lieux !- Le Tourbillon de la vie offre une mécanique implacable, même s’il n’évite pas toujours les pièges du pathos, et nous permet aussi de découvrir les coulisses de la vie d’une artiste classique et les règles nécessaires pour amadouer un jury de prestige.

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