Avec le temps…

Si certains évènements dits ordinaires de ces tranches de vie, avec le désenchantement un peu trop systématique des parents par exemple, Boyhood réussit la gageure de nous plonger dans une espèce de laboratoire du temps qui passe. On peut aussi y suivre – et ce n’est pas le moindre intérêt de l’affaire – l’évolution de la culture et des nouveaux progrès technologiques. Ainsi, y trouve-t-on des allusions à la saga des Harry Potter ou à des épisodes de Star Wars.

Mention spéciale aussi à une bande originale qui a été composée de succès musicaux qui vont de 2002 à 2013. Commentaires du cinéaste : « D’ordinaire, je choisis des chansons qui signifient quelque chose pour moi. Mais pour Boyhood, j’ai privilégié le choix de Mason. Je voulais que la musique soit un reflet de la culture du moment. Ça a été un véritable challenge. Ce qui importait pour moi était que les morceaux choisissaient une résonance particulière et émotionnelle sur mes personnages. » Pour l’anecdote, Ethan Hawke est l’auteur de quelques chansons du film.

Un exercice de style cinématographique qui peut dérouter, c’est sûr, mais ne manque pas d’atouts.

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