Une fable cruelle sur le temps qui passe

Le casting est solide et aussi bien Michael Caine qu’Harvey Keitel jouent avec mesure ses complices qui se retrouvent et portant parfois un regard non dénuée de cruauté sur l’existence. Rachel Weisz campe avec finesse la fille de Michael Caine et apporte une nouvelle touche internationale à sa filmographie, elle qui a avait tourné avec des cinéastes venus des quatre coins du monde, de Jean-Jacques Annaud à Alejandro Amenabar.

L’image signée Luca Bigazzi est magnifique et rend compte de la beauté des décors montagneux suisses, la musique originale est inspirée et la pop de Florence and The Machine se marie à un concert de cloches de vaches, dirigé par le chef d’orchestre du film, joué par Michael Caine.

Malgré quelques longueurs de cette chronique du temps qui passe, ce nouveau film de Sorrentino présente une originalité certaine et est très bien joué. Pour l’anecdote, on y aperçoit l’ex-star du foot, Maradona, qui jongle… avec une balle de tennis.

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