L’amour sous les gilets jaunes

Toute la première partie du film, portée par le jeu impeccable de Virginie Efira, une fois de plus étonnante dans un rôle inhabituel, et Arieh Worthalter, un comédien que l’on aimerait voir plus souvent à l’écran, tient ses promesses et le film montre avec un grand réalisme ces temps de révolte et cette « vibration collective« , si justement exprimée. Et la mise en scène ambitieuse sert les séquences de ces rassemblements populaires et ces convois qui « montent » vers Paris.

Là où le film déçoit, c’est dans son dénouement pas vraiment vraisemblable et qui se termine « bien » eu égard au reste de l’histoire. Comme s’il fallait apporter un peu d’espoir dans un contexte politique si désespéré. Alors, cette forme de « happy end » tombe un peu à plat et l’on a du mal à y croire.

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