À l’origine, les studios voulaient que ce soit Boris Karloff qui interprète cet homme invisible mais l’acteur refusa se trouvant pas assez « visible » à l’écran. Avec la prestation de Claude Rains, inquiétant à souhait sans forcer le trait, le film n’a pas perdu au change. Le cinéaste avait été séduit par la voix du comédien, fort importante car son corps n’apparaît pas dans le film avant la dernière scène Et cette histoire fantastique fut un des plus rentables de la Universal pendant les années 1930.

Sur le plan de la mise en scène, James Whale réussit des effets spéciaux qui sont toujours bluffants pour l’époque et utilise de manière subtile le noir et blanc en le contrastant. Il y a juste une incohérence : Griffin doit être nu pour devenir invisible et pourtant, il laisse dans la neige des traces en formes de chaussures… Pour autant, cette adaptation est splendide. Un vrai classique du genre.