La station de tous les dangers

Si le film n’est pas à proprement parler surprenant, si la dernière partie tire un brin en longueur, la réalisation est efficace avec un choix d’une esthétique vintage pour évoquer les années 70 et les différents types de personnages bien différenciés et campés avec conviction. L’idée originale, c’est que c’est le personnage en apparence le plus inoffensif qui se révèle le plus violent.

Le morceau de bravoure de l’histoire, c’est, bien sûr, la scène de fusillade que tout le monde attend. À la manière d’un Tarentino, Francis Galluppi soigne ses effets et multiplie les clins d’œil au film de genre et à La Corde, d’Alfred Hitchcock. Il l’a préparée minutieusement « à la maison » à l’aide de… son iPhone. Et c’est sa propre femme qui a joué tous les rôles. Ce qui lui a procuré une version test qu’il a ensuite travaillé pour trouver la chorégraphie ad hoc.

Un thriller efficace même s’il n’est pas très inattendu.

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