REPRISE
Après une première salve l’année dernière, la rétrospective des longs métrages de Marcel Pagnol se poursuit cet été avec six films qui évoquent aussi bien les sentiments amoureux, la culpabilité ou encore la nécessaire préservation de la nature.
Bien sûr, on notera dans cette rétrospective, au cinéma à compter du 30 juillet, les deux classiques que sont Manon des Sources et Ugolin, qui date de 1952. À travers ces deux films, Pagnol signe un plaidoyer sur l’émancipation féminine avec l’odyssée de cette jeune femme des collines qui se venge du Papet et de Ugolin, responsables de la mort de son père, en détournant la source alimentant le village en eau potable. Un récit qui comporte aussi de belles séquences dans la nature et de grands moments de déclarations amoureuses. Aux côtés de Raymond Pellegrin et Rellys, Jacqueline Pagnol éclaire de sa présence ces deux très beaux films.
C’est Raymond Pellegrin qui s’était vu confier la réalisation de Naïs (1945), un récit, adapté par Pagnol d’une nouvelle d’Émile Zola, et qui est centré sur la personnalité d’un paysan bossu – un grand rôle pour Fernandel – attiré d’une jeune femme s’entichant d’un riche héritier. Et une fois encore, Jacqueline Pagnol affiche une rayonnante beauté dans cette histoire forte. Y figurent aussi des habitués du petit monde de Pagnol, tels Henri Poupon et Charles Blavette.

