À partir de là, Sean Byrne joue avec les codes du genre et multiplie les séquences où l’horreur est à son paroxysme, notamment quand Tucker se livre à sa drôle de pêche lors de séquences filmés où le monstre humain dévoile ses instincts sanguinaires dans un univers qui ressemble à célèbre Voyeur.
Malheureusement, alors que le point de départ aurait pu donner lieu à une histoire plus subtile, voire féministe avec la figure de Zephyr – très bien jouée par Hassie Harrison – l’opus multiplie les lourdeurs : bustes déchiquetés flottant à la surface; mutilation, gros plan sanglant… In fine, l’horreur devient alors grotesque et finit par ne plus impressionner du tout. Sans parler de quelques invraisemblances dans l’histoire : ainsi quand Zephyr parvient à gagner le rivage d’une île alors que Tucker a largement excité les requins qui rodent.
Si le requin sort grandit de l’histoire, le film de genre pas vraiment.
