Avec au programme courses-poursuites et braquage, ce buddy movie mérite nettement mieux que son titre ringard en diable et symbolise bien le climat des seventies et le duo de comédiens vedette est bien soutenu par des seconds rôles solides, tels que George Kenney et Geoffrey Lewis. Au détour d’une séquence, on peut apercevoir Gary Busey qui débute. Pour la petite histoire, John Doherty (le personnage campé par Clint Eastwood), doit son surnom de « Thunderbolt » à sa manière particulière de braquer les banques à l’aide d’un canon de 20 mm. Et l’acteur croise pour la première fois George Kenndy qu’il fera tourner un an plus tard dans La Sanction, son quatrième film.
Avec au programme des courses-poursuites et des braquages, ce Canardeur n’est pas le meilleur de Cimino, mais offre un joli mélange de genres servi par un réalisateur qui a déjà le sens de l’audace.
