La distribution est impeccable, même si le jeune premier est un peu caricatural, mais des comédiens de la trempe de Fernand Ledoux ou de Robert Le Vigan, aussi génial que politiquement « pourri » (il connaîtra l’exil à la Libération) offrent un casting du tonnerre.
Dans ce monde rural, on lave le linge sale en famille, que ce soit l’amour, l’argent ou encore la mort. Et Pierre Marquet a signé un joli travail pour les décors conférant aux scènes un grand réalisme.
Dès son deuxième long métrage, Jacques Becker signait un petit chef d’œuvre du genre.
