Mais, après un démarrage plutôt réussi, avec la séquence de l’accident à l’Olympia et cette rencontre improbable en train au cours duquel la fin de vie d’Antoine bascule dans l’imprévu le plus total, l’histoire patine un peu entre scènes de mariage et coup de projecteur sur la vie d’un artiste qui se sent au bout du rouleau. Même si les dialogues sonnent juste, il manque un grain de folie à l’ensemble pour que le spectateur se sente embarqué dans une drôle d’aventure.
Le vrai souci tient in fine à la direction d’acteurs. Si Gérard Darmon est juste dans le rôle de ce crooner le retour – il chante vraiment pour les besoins de l’histoire et on connaissait ses capacités à passer la rampe, la chanson Mambo Italiano provenant d’un album sorti en 2 000 – Valérie Lemercier surjoue le côté hystérique, imprévisible et finit par devenir la caricature d’elle-même en parlant haut et fort. Face au duo, Patrick Timsit joue bien le producteur-ami revenu de tout et qui tente pas tous les moyens de dissuader son ami d’en finir, tout en organisant la couverture de ses funérailles…
Malgré une mise en scène vivante, le choix de couleurs pétantes pour créer une atmosphère joyeuse, la comédie finit pas tourner en rond et son issue très prévisible.
